La Jamaïque

Générale
Bienvenue à la Jamaïque, le lieu de naissance de Bob Marley et de James Bond. Paradis touristique, la Jamaïque fait partie des Antilles dans la mer des Caraïbes et se trouve au sud de Cuba et à l’ouest de l’île Hispaniola (composé d’Haïti et de la République dominicaine). Dans cet endroit unique, on peut passer des heures sur les plages sous le charme du soleil des “West Indies” ou se détendre dans un hamac tout en admirant le soleil couchant à Negril. Les plus sportifs pourront faire du canoë-kayak, de la randonnée à cheval, du beachcombing, – des vols en ballon, de la plongée sous-marine, du VTT ou de la plongée libre (avec masque et tuba).

Géographie
La Jamaïque est la troisième île la plus grande des Caraïbes ; elle mesure 235 km (146 miles) de long sur 82 km (51 miles) de large. On y trouve une variété de paysages, partagés entre les 14 “paroisses” ou départements administratifs. Les montagnes occupent la plus grande partie intérieure du territoire (80%), les plus hautes étant les Montagnes Bleues dont le point culminant atteint 2 250 m. Ces montagnes font partie des plus hauts sommets des Antilles où le célèbre café “Blue Mountain ” est produit. Le climat de la Jamaïque étant tropical, la température est d’environ 27 à 32°C toute l’année. Les précipitations sont très inégales d’une région à l’autre — le nord-est plus exposé et les plaines du sud plus sèches — et sont plus abondantes de juin à décembre. La région pleine de forêts impénétrables, de précipices et de grottes inaccessibles dans le nord-ouest s’appelle le Cockpit Country. C’est sur la plaine côtière étroite entourant les Montagnes Bleues que se trouvent les villes principales. Montego Bay et Ocho Rios, au nord-ouest, sont les stations balnéaires les plus réputées, mais Negril à l’ouest se vante d’avoir les plus belles plages et les plus spectaculaires couchers de soleil. On peut aussi découvrir de magnifiques panoramas à Port Antonio à l’est. Montego Bay, Negril, Falmouth, Ocho Rios, Port Antonio, Kingston, Spanish Town et Mandeville se comptent parmi les villes touristiques.

Histoire
Le nom Jamaïque est né de langue taino (l’autochtone jamaïcain étant peuple d’Amérique du Sud)  « Xaymaca », qui signifie « la terre de l’eau et du bois ». La Jamaïque fut annexée par l’Espagne après que Christophe Colomb y débarqua en 1494. Puis les Tainos (d’abord présumés les Arawaks), qui constituèrent la première main-d’œuvre d’esclaves pour les Espagnols, furent exterminés. L’Espagne résista aux attaques des pirates jusqu’à ce que le Royaume d’Angleterre conquit l’île et la Jamaïque devint une colonie britannique en 1670. Pendant deux cents ans d’exportation de sucre, du rhum, etc. à l’empire britannique, l’emploi d’esclaves augmenta rapidement. La Jamaïque gagna son indépendance en août 1962.

Démographie
La majorité de la population (90%) sont des descendants des esclaves de l’Afrique de l’ouest. Pour le10% restant, la plupart sont d’origines multiples dont la minorité est composée d’indiens de l’est, de britanniques, de chinois, et d’autres, comme par exemple de libanais. Cette minorité a cependant toujours joué un rôle important en politique et dans l’économie.

Musique
Les genres musicaux créés à la Jamaïque sont le mento, le ska, le rocksteady, le reggae, le dub et le dancehall. Parmi ses musiciens célèbres : Bob Marley, Jimmy Cliff, Max Roméo, Winston Rodney (Burning Spear), le duo Sly and Robbie, Joseph Hill [Culture (groupe)], Laurel Aitken, Peter Tosh, Bunny Wailer, U-Roy, Barrington Levy, Jacob Miller, Dennis Brown, Lee « Scratch » Perry, King Tubby, Sean Paul, Buju Banton, Toots Hibbert (Toots and the Maytals), Shaggy, Dillinger, Garnett Silk, Capleton, Eek-A-Mouse, … la liste est presque sans fin. Au début des années soixante, le ska (évolution du R&B et jazz américain) est né avec l’indépendance de l’île (en 1962), suivi par le rocksteady en 1966 et le reggae en 1968. Il y avait un mouvement vers le dancehall pendant les années 1981 à 1985. Notamment, Sly and Robbie avaient enregistré avec Serge Gainsbourg l’album “AUX ARMES ET CAETERA” en Jamaïque en 1979.  

Sports
La Jamaïque, terre de sprint, se vante d’une longue tradition, marquée par la prouesse d’Arthur Wint (qui apporta à l’île son premier titre olympique sur 400 m en 1948), de George Rhoden (double médaillé d’or aux Jeux olympiques d’Helsinki en 1952), de Don Quarrie (champion olympique du 200 m à Montréal en 1976), de Merlene Ottey (détentrice de 9 médailles olympiques amassées entre 1980 et 2000) ou de Deon Hemmings (championne de 400 m haies). Parmi ses athlètes récents célèbres : Usain Bolt [triple champion olympique et quintuple champion du monde, détenteur de trois records du monde : sur 100 m (9 s 58), 200 m (19 s 19) et 4 × 100 m (37 s 04)], Asafa Powell et Veronica Campbell-Brown. 

Même si l’athlétisme (qui fait jeu égal avec le football) a rapporté de nombreuses médailles aux sportifs jamaïcains depuis les années 1940, d’autres athlètes exceptionnels, comme David Weller en cyclisme dans l’épreuve du kilomètre, aux Jeux olympiques d’été de 1980, et l’équipe historique de bobsleigh aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary (Canada) ont également marqué l’histoire sportive de la Jamaïque.